…vu(s) depuis les barreaux…
djo! j’ai regardé les ADICOMDAYS comme l’enfant de la barrière.. il n’y a que les enfants de barrière qui peuvent comprendre. Mais comme nous sommes entre #unchained, j’essaie quand même de vous décrire ce que c’est…ceux qui ont une maison…c’est comme lorsqu’il y a une bagarre au quartier et tu as interdiction de te mêler à la foule mais que tu veux absolument voir. Alors tu cherches le moindre espace pour guetter ce qui se passe de l’autre côté de la barrière, ou alors quand tu es dans ton immeuble et que tous les enfants jouent en bas et toi tu es au salon… tu ne peux à peine tourner le cou pour guetter ce qui se passe dehors…
Voilà dans quel état j’étais
je suis pourtant à Paris...
Bref il en coûtait 200eur pour participer. Mais ce n’est pas le prix qui m’aurait dissuadé car je considère ceci comme un investissement et si j’avais eu l’information que j’attendais plus tôt, j’aurai payé le prix.
Bon qu’est ce que c’est exactement:
A pour Africa
Di pour Digital
Com pour communication
Day(s) pour jour
Où? c’était à Paris…oui P A R I S …il faut bien commencer quelque part non ? Vraiment ta question là je n’ai pas la réponse, le jour où je rencontre l’organisateur eyes to eyes *walaï bilaï, je lui demande.
Sinon, vous savez que je suis “accro” aux réseaux, et je crois que c’est le prolongement de ma convivialité naturelle….
Donc j’ai vu cet évènement comme :
- une grand messe des acteurs digitaux de l’Afrique francophone…pardon les anglo sont trop loin pour nous.
- une occasion d’apprendre de ceux qui sont “avancés” en la matière
-
une moyen de parler encore et encore de mon magazine Le Pas Féminin …réseautage. Bref un moyen de joindre l’utile à l’agréable.
Comme j’étais free je suis restée connectée on twitter et bekast pour suivre les discussions et regarder les diverses video live (ahhh les réseaux).
Je ne peux pas décrire l’ambiance mais il y avait une belle programmation que vous pourrez revoir ici et Les intervenants là
Non je n’ai pas été payée. Juste que je suis curieuse de l’impact du digital sur nos vies et du champs des possibles offerts et ouverts pour les africains.
Je sais que la prochaine édition sera en CIV mais c’est tout…
Je trouve que l’Afrique a, comme qui dirait, le cul entre 2 chaises. Dans ce sens où nous accusons des retards énormes en matières d’infrastructures de base dans beaucoup de pays et de l’autre côté, nous sommes plus ou moins, à la page des dernières évolutions digitales. pas d’électricité mais téléphones portables…pas de compte en banque mais porte-monnaie électronique…
Ces écarts poussent à la créativité des jeunes du continent mais aussi créent, selon moi un trou d’air. La nature ayant horreur du vide, il est comblé par les plus “prêts” et “équipés” donc réactifs qui ne sont pas souvent ces africains…ce qui revient à annihiler les créa des locaux à moins d’une innovation ou concept novateur.
(J’ai toujours pensé que notre retard ferait notre avance surtout énergétiquement. Au lieu de se détruire à coup d’essence et de diesel pourquoi ne pas s’industrialiser “vert” directement? En quoi la digitalisation de l’Afrique pourrait répondre à ce genre de défi ou de réflexion.)
Je suis sans doute en train de mélanger plusieurs notions mais çà fait sens dans ma matrice.
Sinon, Il y a eu un débat sur le côté vase clos de l’évent …entre “influenceurs”… qu’est ce? …est ce utile?…D’aucuns ont reproché l’intra congratulation quasi égocentrique de la sphère des influenceurs…encore une fois, je n’ai pas été payée mais Je dois quand même dire que les personnes présentes ont travaillé, et travaillent dans leurs domaines respectifs à une autre visibilité de l’Afrique. Un regard de l’intérieur, plus juste, plus avéré ce que nous recherchons tous depuis longtemps. Et le fait d’influer sur les consommateurs et la façon dont les entreprises s’adressent à leurs consommateurs est le fruit de ce travail. Même Kim Kardashian est une “influenceuse” qui doit bosser. Je pousse le bouchon volontairement pour dire que je ne vois rien de mal à cela. Et si le terme “influence” dérange il faut donc en trouver un autre. But at the end of the day the result is the same.
J’apprécie que cet évènement n’ait pas vocation à rester dans la capitale parisienne pour parler de l’Afrique…j’attends les retombées concrètes car il devrait y avoir un avant les #adicomdays et un après.
La mise en avant de l’Afrique par le Digital est réelle et il faut en avoir conscience. C’est ce que je retiens de cet évènement.
Lydia Unchained about african digital communication day.
*walaï bilaï = juré craché