Bonjour mes Unchained,
J’ose espérer que vous vous portez bien et que vous avez plaisir à profiter de la vie. Ce matin je me suis réveillée avec ces 3 mots: entre, ses, mains. Et en me brossant les dents les mots virevoltaient dans mon esprit. Et je me suis arrêtée à “entre “ces” mains”.
C’est souvent comme cela que mes textes naissent ou meurent, j’ai le titre qui vient et des bouts de texte, des mots et il faut que j’agence. Je n’ai pas encore parlé de l’atelier que j’ai pû faire grâce à l’AWD dont le but entre autres était de nous apprendre à canaliser le flux. Mais cela ne saurait tarder.
Entre “ces” mains

J’avais la petite vingtaine lorsque que nos chemins se sont croisés et très vite, nous avons, j’ai, accroché. Très vite nous parlions de vivre ensemble, très vite je me suis confiée.
Dans mes rêves, mes ambitions, mes espoirs. Ma vision du couple, du mariage, dans mes difficultés, mes déceptions, mes blessures, mes incompréhensions…en tout je me suis confiée.
Je me rappelle tout particulièrement des discussions sur les enfants. Je me rappelle avoir tout particulièrement de Becky, de Fifi (je vois certaines sourire) et de Welly.
Je me rappelle des discussions sur le fait que je refuse que mes enfants souffrent de quelques manières que ce soit car j’ai eu une enfance heureuse et joyeuse. Et la moindre des choses était de leur donner la même chose.
Je me rappelle avoir dit que si un jour je venais à me séparer, je preferai porter la souffrance des enfants sur moi plutôt que les voir souffrir de cette séparation, quitte à les laisser pourvu qu’ils ne souffrent pas. J’avais dit des mots qui ont pris un sens je vous les dirai peut-être un jour.
Je me rappelle de tout dans le moindre détail. Cette conversation dans l’intimité entre deux: un cœur et un chargeur. Des souvenirs comme celui-ci ma tête en regorge.
Alors sincérité ou naïveté ?
Même aujourd’hui j’ai du mal à savoir. Mais la chose que j’ai réussie à éliminer c’est la honte et la culpabilité. La honte d’être si sotte, la honte d’être si candide. La culpabilité de ne pas avoir vu, compris, écouté.
Et après ?
J’ai réalisé que j’avais recommencé. Pourtat je ne suis plus si jeune! He oui ! Comme quoi…Je ne sais pas pour vous, mais j’ai, depuis un Shift qui s’opère et que ramène à mon passé, proche ou lointain.
Et là je me dis il faut prendre le temps de toujours analyser ce qui se passe dans nos vies. Oui, nous avons tendance à pointer l’autre côté et comme le vieil adage le dit, s’il y a un doigt qui pointe l’autre, il y en a 4 qui est tourné vers soi.
Reprise en flag! mais je crois que c’est certainement le seul moyen de s’autocorriger. Prendre conscience de ces comportements inconscients. Finalement en face n’était plus identique mais la situation, la même. Same script different cast dit la chanson. Le Shift dont je parlais me transpose littéralement scènes et personnages. Et je suis là, à réaliser : mais, c’est la même chose! Nous avons tous nos patterns et nous devons nous en rendre compte.
Donc ce n’est pas seulement entre “ses” mains non, mais entre “ces” mains que nous mettons nos “nous”. Ce que je dis est valable dans toutes interactions. Je ne dis pas de manquer de sincérité dans les relations ou de devenir paranoïaque, non, mais de réaliser la part qui nous revient. Nous corriger en observant en profondeur qui est en face…un cœur ou un chargeur ?
Autoflagellation?
Non, juste une femme qui prend le temps de se regarder dans le miroir au fil des saisons. Une femme qui se rencontre. Et si mes écrits résonnent en vous, alors sachez que nous avons fait le job. Quelque soit le pattern, cela ne se soigne pas en une fois. Cela prend du temps. Et il se peut même que nous ne puissions pas les changer mais au moins nous prenons conscience.
Et maintenant ?
Quelqu’un m’a dit il y a une différence entre voir, regarder, observer. Obvious non?! Donc now observons un peu plus. En tout cas j’essaie de le faire.
Maintenant je sais que les cœurs comprennent et captent le sens profond des mots et que les chargeurs retiennent et gardent les mots pour les mots. Maintenant, libre à moi de m’ajuster ou de continuer. Et ceci, c’est entre mes mains.

Entre ces mains, nous déposons du pouvoir. Entre nos mains reprenons-le, et remettons-le entre Ses Mains.
It’s was Lydia Unchained about giving and taking back.